DRIAR
Le Département Études et Recherches sur les Intrants Agricoles et les Réglementations (DRIAR) été créé depuis 2006 en vue de contribuer à l’atteinte des résultats de l’INSAH par la réalisation de ses missions.
Il comporte trois divisions qui sont :
La Division Semences, biosécurité et propriété intellectuelle ;
La Division Réglementation phytosanitaire et protection intégrée des végétaux ;
La Division Système de Production Durable et Réglementation des Engrais.
Objectifs
Les activités du DRIAR visent à appuyer la mise en œuvre des politiques de développement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Les résultats attendus de la mise en œuvre de ces activités sont :
des outils et instruments harmonisés de politiques agricoles et de sécurité alimentaire sont conçus et exploités par les Etats et les acteurs
des intrants agricoles sont homologués et diffusés dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Appui à la mise en œuvre de la Règlementation semencière harmonisée au Sahel et en Afrique de l’Ouest
La réglementation régionale sur les semences (c/reg.4/05/2008 portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et des plants dans l’espace CEDEAO) a été développée et adoptée par la CEDEAO en 2008 et l’UEMOA en 2009. Pour rendre opérationnelle cette règlementation, le Programme Semencier pour l’Afrique de l’Ouest (PSAO/WASP) a été adopté en 2013.
LE CSP : RÈGLEMENTATION COMMUNE AUX ETATS MEMBRES DU CILSS
Qu’est-ce que le CSP ?
Structure spécialisée du CILSS, le Comité Sahélien des Pesticides a été créé en 1992, suite à l’adoption de la Règlementation Commune aux États membres du CILSS sur l’homologation des Pesticides. A l’époque, le CILSS comptait 09 États membres dont 08 ont ratifié la règlementation commune qui a été ensuite transcrite dans le corpus juridique de ces pays en matière de gestion des pesticides. Cette réglementation commune a été adoptée afin de permettre aux États membres du CILSS d’alors pris individuellement, dont les moyens ne permettaient pas d’assurer une homologation de qualité des pesticides. Le but de la Règlementation Commune aux États membres du CILSS sur l’homologation est de permettre aux États membres du CILSS, d’effectuer une lutte chimique judicieuse pour la protection des cultures et de la santé des populations et des animaux, face aux effets néfastes des changements climatiques mais aussi de réduire la libre circulation dans ces États, des produits chimiques dangereux.
Fonctionnel depuis 1994, le CSP est la cheville ouvrière de la Règlementation Commune aux États membres du CILSS sur l’homologation des pesticides, dont il est chargé de la mise en œuvre.