Depuis 2009, les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, ainsi que le Secrétariat exécutif du CILSS, ont initié un processus conjoint d’élaboration du règlement sur la biosécurité en Afrique de l’Ouest.
A cet effet, un projet de règlement a été validé puis approuvé par les ministres en charge de l’Environnement, de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques et de la Recherche scientifique lors de leur réunion statutaire tenue à Ouagadougou le 5 février 2015.
Un projet d’accord tripartite CEDEAO-CILSS-UEMOA est préparé et soumis à la signature de ces organisations.
Lors de l’élaboration du règlement régional, il s’est apparu que certains pays avaient une avance importante que d’autres pour ce qui concerne la mise en place des outils de gestion de la biosécurité. La Mauritanie et le Tchad notamment avaient été retenus parmi les Etats membres du CILSS qui ont besoin d’appui pour doter leur appareil de gestion des capacités nécessaires en vue de rendre fonctionnel leur cadre national de biosécurité. Ils sont par conséquent peu outillés pour la mise en œuvre de la nouvelle réglementation commune.
En réponse à ce état de fait et s’appuyant sur l’article 66 du règlement, le CILSS décidé d’initier une mission de sensibilisation et d’information dans ces pays pour les aider dans leur effort de se hisser à un niveau acceptable pour la mise en œuvre de la règlementation commune de biosécurité.
Ainsi ce mercredi 15 mars 223 s’est tenue cette rencontre présidée par le Monsieur le Directeur général de l’Environnement, représentant son excellence Monsieur le Ministre de l’Environnement.
Trois interventions ont marqué cette cérémonie à savoir l’intervention du représentant de l’USAID en République du Tchad, le mot de bienvenu du représentant du Directeur général de l’Institut du Sahel et le discours d’ouverture du Directeur général de l’Environnement, représentant son excellence Monsieur le Ministre de l’Environnement.
Cette rencontre qui a regroupé plus d’une vingtaine de participants, voudrait par conséquent ouvrir un espace d’échange entre le CILSS et les experts nationaux à la fois sur le règlement régional que la situation au Tchad et de mettre le doigt sur ses capacités à relever le défi de la mise en œuvre dudit règlement.
L’objectif est de faciliter la mise en œuvre de la nouvelle réglementation commune de biosécurité par le Tchad.
Résultats attendus
Il est attendu au terme de cette mission que les acteurs et responsables du Tchad sont informés, sensibilisés et le pays dispose de la capacité de mettre en œuvre la réglementation régionale de biosécurité adoptée.
En effet, lorsqu’il est disséminé dans l’environnement, les OGM n’ont plus de frontières. C’est donc en adoptant des mesures communes de gestion que leur contrôle est facilité.