Le CILSS, un autre Sahel est possible

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Atelier des bonnes pratiques de restauration, de gestion des ressources pastorales au Mali, INSAH, 1- fév. 2023.


Ce Mercredi 1er février 2023, a démarré dans la salle de conférence de l’Institut du Sahel (INSAH/CILSS) à Bamako, l’atelier d’identification participative des bonnes pratiques de restauration, de gestion et d’alternatives à l’exploitation des ressources pastorales au Mali. Plus d’une vingtaine de participants sont regroupés et seront désormais engagés dans l’identification et la hiérarchisation participative des expériences en matière d’initiatives et de pratiques de gestion durable des ressources pastorales capables de s’adapter au changement climatique, testées par la recherche et mis en œuvre par les acteurs techniques et sociaux.
Cet atelier d’une série du même type prévu dans les deux autres pays du projet, qui va durer deux jours, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de recherche et innovation pour des systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’ouest (PRISMA). L’Agence Belge de Développement (Enabel) est l’une des structures de mise en œuvre au niveau régional et qui couvre trois pays du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger).
Deux interventions ont marqué le démarrage de cet atelier avec le mot de bienvenu du Représentant de la Coordinatrice du projet de recherche et innovation pour des systèmes agro-pastoraux productifs, résilients et sains en Afrique de l’ouest (PRISMA) et du discours d’ouverture du Directeur Général de l’Institut du Sahel qui se réjouit du choix porté sur son institution d’être associé à la mise en œuvre de l’objectif spécifique 1 qui vise l’amélioration de la disponibilité et l’accès aux ressources pastorales par des pratiques de gestion durables capables de s’adapter au changement climatique, testées par la recherche et connues par les acteurs techniques et sociaux. Ainsi, l’appui de l’INSAH de par sa riche expérience au projet va porter principalement sur la capitalisation des initiatives de gestion des ressources pastorales au Burkina Faso, Niger et Mali. Cette étude de capitalisation est d’une grande importance dans la mesure où de nombreuses initiatives ont été développées et certaines ont été considérées comme des réussites aux problèmes actuels du pastoralisme. Cet atelier marque le début du processus de capitalisation qui va aboutir à l’élaboration de recueils de référence et d’outils d’aide à la décision qui serviront à l’amélioration de la gestion des pâturages et l’adaptation au changement climatique.